Féminisme

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Féminisme,

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Les regles appliqués ici sont celles de l'instance jlai.lu,
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tolérance zero, pour la sérénitée de tous,

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founded 2 years ago
MODERATORS
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A l’initiative de Nat_Ali et Joul, FURAX, c’est l’envie de faire bouger les choses à notre niveau : par le streaming et les communautés en ligne.

FURAX, c’est une célébration des combats et la manifestation d’une détermination sans faille pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes, et le harcèlement en ligne. C’est un espace pour soutenir, éduquer, soigner, et célébrer.

FURAX, c’est un événement caritatif qui assume une position politique sur Twitch. Un événement où les invité·es sont aligné·es avec cette position et viennent en tant qu’acteur·ices ou allié·es de ces combats; le tout dans un cadre safe, inclusif, et positif qui ose dire les choses !

FURAX, c’est nouvellement une association Loi 1901, investie dans la lutte contre les violences basées sur le genre et envers les personnes marginalisées, au delà de l’événement caritatif annuel.

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Par exemple, moi, je viens d’un milieu ouvrier, d’une famille immigrée et quand je suis arrivée à l’université, j’ai bénéficié d’une certaine reconnaissance dans mon entourage et auprès des collègues. Seulement, quand j’ai fait mon coming-out trans, ça a été la douche froide. C’est comme si tout ce que j’avais acquis ou fait ne comptait plus et qu’il fallait que je recommence à zéro. C’est un peu comme si d’un seul coup, les gens doutaient de mes capacités intellectuelles. Annoncer que l’on est une personne trans, c’est une sorte de déclassement. Pour les gens, être trans, c’est plus important que de tout le reste. J’ai le sentiment que malgré tout, on reste des curiosités, dans les médias comme ailleurs.

A l’occasion de la journée internationale de visibilité trans, l’AJL a rencontré Karine Espineira, chercheuse et autrice de plusieurs essais dont le dernier, “Transidentités et transitudes”, avec Maud-Yeuse Thomas, doit être réédité en poche dans les prochains mois. Un an après notre étude sur le traitement médiatique des transidentités, dans laquelle elle analysait la montée des rhétoriques antitrans, elle revient aujourd’hui sur la place accordée aux personnes trans dans les rédactions françaises.

Extrait choisie

Apolline de Malherbe sur BFMTV, recevait Jacqueline Eustache-Brinio [la sénatrice à l’origine du rapport LR sur les mineur·es trans], on voyait qu’elle n’adhérait pas aux thèses de la sénatrice, qu’elle souhaitait l’amener à en dire davantage sur les “transactivistes infiltrés”, mais elle n’avait pas toutes les cartes en main. Elle n’a pas pu argumenter quand Jacqueline Eustache-Brinio a dit que la Haute autorité de santé est infiltrée par “les transactivistes”. Ce qui est factuellement faux. Il s’agit de professionnel·les de la santé, qui sont aussi, pour certaines, trans. Donc voilà, on est face à des rédactions qui parlent de “neutralité journalistique” mais participent de la désinformation malgré elles, à cause d’un manque de travail.

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extrait choisie.

« Ain’t I a woman ? »

Trans’ ou pas trans’, les femmes font toutes, d’une manière ou d’une autre, les frais de la domination masculine. Toutefois, l’oppression peut prendre différentes formes qui dépendent des caractéristiques et des trajectoires sociales de chacune. C’est ce que le Black Feminism et les études sur l’intersectionnalité s’attachent à démontrer depuis maintenant quarante ans. Critiques du modèle purement analogique (sexe = classe) introduit par les matérialistes, les théoriciennes de l’intersectionnalité se sont intéressées à l’intrication des rapports sociaux de sexe, de classe et de race. Elles ont montré que si toutes les femmes subissent la domination, l’expérience qui en est faite est qualitativement différente selon les appartenances sociales des personnes. Par exemple, une femme noire ne fait pas la même expérience de l’oppression qu’une femme blanche. L’inventrice du concept d’intersectionnalité, Kimberlé Crenshaw, prend l’exemple des violences conjugales afin d’illustrer cela : d’une part, les femmes noires sont moins écoutées par la police que les femmes blanches et, d’autre part, la sphère familiale recouvre pour elles une dimension qu’elle n’a pas pour les blanches car elle constitue un espace protégé du racisme de l’extérieur [9] [9]K. Crenshaw, « Cartographies des marges : intersectionnalité,… .

Les femmes forment un groupe hétérogène. L’expérience que fait une femme trans’ de la domination n’est pas la même que celle d’une femme cis’  (c’est-à-dire non trans’) et, comme le groupe des femmes cis’, le groupe des femmes trans’ est lui-même résolument pluriel. Dire, par exemple, que les MtFs s’habillent toutes de telle ou telle manière revient à nier la diversité sociale qui existe parmi elles. Comme c’est le cas de toutes les femmes, leur style vestimentaire dépend en grande partie de leur milieu d’origine, de leur statut social, de leurs modalités de racisation et de leur orientation sexuelle. Les approches intersectionnelles autorisent ainsi à penser la diversité interne de la population féminine. Elles donnent aussi des ressources éclairantes au sujet de la question qui est en fait au cœur du débat contemporain : les femmes trans’ sont-elles des femmes ? Cette question mérite de revenir sur la genèse du Black Feminism. Celui-ci s’est développé dans un contexte où les femmes noires se trouvaient exclues de mobilisations féministes, au sein desquelles elles n’étaient pas considérées comme étant véritablement des femmes. « Ain’t I a woman ?  », demandait alors la théoricienne et militante bell hooks  , en référence au célèbre discours de l’Africaine-Américaine Sojourner Truth, prononcé lors de la Convention des femmes d’Akron en mai 1951, devant une assemblée essentiellement composée de femmes blanches. Dans les mouvements féministes comme ailleurs, force est de constater que les politiques d’altérisation se suivent et se répètent.

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Comment ça @Camus@lemmy.blahaj.zone , tu nous balances du 20mn et conversations et pas ça ?!! 😜

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J'espère que ça colle avec la ligne éditoriale que vous voulez pour la commu, sinon n'hésitez pas à supprimer

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La France féministe (www.radiofrance.fr)
submitted 2 years ago by TGhost@lemmy.ml to c/feminisme@jlai.lu
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Pour rappel sioniste = nazi.

Je digere pas la marche attaquee par les sionistes qui nont rien de fem, et les fdp les protegeants.

acab.

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Mais ce vent magnifique !!

Et cette bise...

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Post de @camus initialement,

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Une milice attaque la marche féministe, le gouvernement veut poursuivre les victime

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Femmes à vélo. (www.femmesavelo.com)
submitted 2 years ago by TGhost@lemmy.ml to c/feminisme@jlai.lu
 
 

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Bienvenue sur Femmes à Vélo. Je suis Eva Cordioli, la responsable du projet et membre de Soroptimist International Paris Fondateur. Nous sommes ravies de vous accueillir dans notre communauté dédiée aux femmes passionnées de vélo à Paris. Que vous soyez une cycliste chevronnée ou que vous veniez de découvrir le plaisir de pédaler, vous trouverez ici une source d'inspiration et de partage.

Roulez à travers nos pages, respirez l'air frais de la liberté qu'offre le vélo, et laissez votre éclat intérieur rayonner. Chez Femmes à Vélo, notre motto est clair : Roulez. Respirez. Rayonnez. Rejoignez-nous dans cette aventure où chaque femme cycliste a une histoire unique à partager. Bienvenue dans notre communauté, et que votre passion pour le vélo vous mène vers de nouvelles découvertes et expériences enrichissantes. À bientôt sur la route.

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Extrait

En Iran, la discrimination des femmes est organisée par des lois misogynes, apparues avec la proclamation de la République Islamique en 1979 par l’ayatollah Khomeiny, « le voleur de la révolution du peuple » comme le surnommaient ses opposants. Le régime religieux des mollahs a entraîné une fuite en avant liberticide pour la population féminine : interdiction de se déplacer sans l’accord du mari, filières d’études non accessibles, témoignage juridique dévalorisé, port du voile obligatoire. Elles sont les premières victimes de la dictature théocratique de Téhéran. « Dès qu’elles sortent dans la rue seules, elles ont peur. Ceci est la réalité de chaque femme iranienne », témoigne, auprès de Politis, Azadeh Alemi, opposante aux mollahs.

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