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Sa décision de n’honorer que des hommes a également suscité incompréhension et colère du côté des Sénégalaises. « Misogynie choquante et inacceptable », « machisme sans nom », ont réagi des collectifs féministes, dont celui des Femmes leaders de Dakar-Plateau, réclamant une « révision immédiate de la liste adoptée ».

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20 janvier, le jour-anniversaire de l’investiture de Trump !

Quitter les réseaux sociaux ensemble, ce même jour, pour :

boycotter ceux qui ont soutenu l’élection de Trump : Meta (Facebook, Instagram, Whatsapp), TikTok, X, Google/Gmail.

arrêter d’engraisser ces Big Tech et leurs patrons milliardaires

inciter nos enfants à le faire, pour les préserver des réseaux de la haine et du technofascisme

faire chuter le cours de la bourse ce jour-là, et interpeller les actionnaires

stopper la dépendance au capitalisme ainsi que l’isolement que génèrent ces entreprises

lutter contre le désastre écologique que représente le stockage des données échangées

faire un réel pas de côté pour reconstruire une société basée non sur la machine, mais sur l’humain

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Le président camerounais Paul Biya, le chef de l’État le plus âgé de la planète à plus de 92 ans, est de plus en plus contesté : plus d’une semaine après l’élection présidentielle du 12 octobre, la situation dans le pays est chaotique tandis que son principal opposant, Issa Tchiroma Bakary, à déjà proclamé sa victoire. Face à cet « Etat-Ehpad », la société camerounaise semblait pourtant résignée… Pour faire le point, nous recevons Patrick Belinga Ondoua, chercheur à l’Université d’Antwerp et au CERI – Sciences Po Paris.

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Alors que la direction du Parti communiste chinois, au pouvoir à Pékin, se réunit cette semaine pour décider de la politique des cinq prochaines années, une question parfaitement taboue en Chine anime la presse à l’étranger : qui pour succéder au président Xi Jinping ? “Absolument personne”, semble répondre l’intéressé.

C’est la question à 1 000 yuans qui, cette semaine à Pékin, est dans tous les esprits – mais que “personne n’osera soulever lors de cette réunion”, avertit The New York Times : “Combien de temps Xi Jinping gouvernera-t-il, et qui le remplacera après son départ ?”

Le moment devrait pourtant se prêter à ce type d’interrogation : depuis lundi 20 octobre, le comité central du Parti communiste chinois (PCC) se réunit à l’occasion d’un plénum, qui regroupe 205 membres élus pour cinq ans, ainsi que leurs suppléants. L’événement, qui se tient à huis clos, doit permettre d’avaliser le plan quinquennal qui décidera de la politique de la Chine jusqu’en 2030.

Or, rappelle le journal en ligne taïwanais Shang Pao, “le secrétaire général du PCC, Xi Jinping, aujourd’hui âgé de 72 ans, a régulièrement été mis en cause, ces dernières années, pour son état de santé précaire”. De fait, dans les rangs du parti émane une angoisse latente à propos d’“une vacance du pouvoir et [d’]un chaos certain si des circonstances imprévues devaient survenir sur la personne de Xi”.

Une question que se posait déjà The Wall Street Journal il y a deux ans, laissant entendre qu’il pourrait être “en train de former un successeur secret qu’il révélerait le moment venu”.

“Ce n’est pas qu’il ne veuille pas dévoiler son jeu, bien au contraire”, corrige le commentateur Yang Jianli dans Yibao (“le journal des débats”), un site d’information chinois dissident administré depuis les États-Unis : “Il a depuis longtemps joué cartes sur table : sa stratégie consiste précisément à ne pas nommer de successeur.”

“Au pouvoir depuis [près de] treize ans, Xi Jinping a bouleversé la structure des cadres du PCC, établie depuis l’ère Deng Xiaoping [à la fin des années 1970]”, rappelle Shang Pao. Il a notamment changé la Constitution en 2018 afin d’abolir la limite de deux mandats présidentiels, ce qui lui permet de rester indéfiniment en poste à la tête du parti, de l’État et de l’armée – devenant ainsi le dirigeant le plus puissant depuis Mao. Surtout, “il a non seulement écrasé ses principaux rivaux au sein du PCC, mais aussi sévèrement réprimé les élites de tous les secteurs de la société”, ajoute Yibao.

De fait, isolé au sommet de l’État-Parti chinois, Xi est “confronté à un dilemme que connaissent les autocrates au pouvoir depuis longtemps, ajoute le New York Times : nommer un successeur risque de créer un centre de pouvoir rival et d’affaiblir son emprise ; mais ne pas parvenir à un accord sur un futur leader pourrait compromettre son héritage et semer des divisions au sein de l’élite politique chinoise”.

Dans son entourage direct, les six autres membres du comité permanent du bureau politique du PCC sont des alliés de longue date. Mais ils sont âgés d’au moins 60 ans et “aucun d’entre eux n’est susceptible d’être considéré comme un héritier plausible”, assène Yang Jianli dans Yibao.

Alors, place aux jeunes ? “Un successeur doit posséder une expérience et une stature considérables, et doit être reconnu et accepté tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du parti”, rappelle Shang Pao.

Le journal taïwanais dresse à ce titre une liste de successeurs putatifs triés au sein des cadres nés dans les années 1960 et 1970, et mentionne notamment le cas de Chen Min’er, considéré comme “un proche confident de Xi” dont l’ascension était prévue durant le deuxième mandat du président chinois, après 2017. Peine perdue : il n’a jamais accédé au fameux comité permanent du bureau politique, Xi Jinping ayant “fait en sorte que d’autres proches prennent le dessus sur lui”.

Yang Jianli abonde dans Yibao : “L’une des principales raisons de l’exclusion de Chen était précisément son statut, perçu comme celui d’un potentiel héritier.” Et de conclure : “De toute évidence, Xi Jinping nourrit une profonde appréhension à l’égard de l’existence de successeurs et s’efforce activement d’empêcher leur émergence.”

Les observateurs se perdent en conjectures sur le nombre de mandats que se réserve le chef suprême, poursuit Shang Pao : “Certains affirment que si Xi Jinping accomplit deux mandats – soit dix ans de plus – après son [actuel] troisième mandat, il aura alors 84 ans et sera proche de transmettre le pouvoir.” Ce qui nous projette en… 2037 !

D’ici là, conclut le site taïwanais, “il est possible que le navire en difficulté [que constitue le PCC] ne résiste pas aux turbulences. Et qu’en partant, Xi Jinping emporte avec lui tout le régime chinois.”

Daniel Bastard

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Présidentielle en Bolivie : derrière la victoire de Rodrigo Paz Pereira, l’extractivisme sort grand gagnant

Dans le pays andin, la relance économique passera avant l’écologie. Le constat a été confirmé par l’élection, dimanche 19 octobre, d’un nouveau président de centre-droit. Après deux décennies d’un pouvoir de gauche, il l’a emportée contre un candidat encore plus conservateur.

Camille Bouju 20 octobre 2025 à 10h09

Sucre (Bolivie).– Les secteurs de l’agrobusiness et de la mine jubilent, au grand dam des militants environnementaux. Dimanche 19 octobre, le candidat de centre-droit Rodrigo Paz Perreira a remporté l’élection présidentielle en Bolivie, face au conservateur Jorge Tuto Quiroga. Pour les milieux économiques, le message était clair avec cette configuration de second tour : place à une relance orientée vers leurs intérêts, quel que soit le gagnant.

De fait, c’est bien la continuité du modèle extractiviste qui va s’imposer comme l’unique sortie de crise. Cela alors même que, depuis des décennies, ce schéma épuise les sols, ravage les forêts et mine les communautés locales. « Ce qui est fou, c’est que le gagnant de l’élection veut incarner une rupture avec le Mouvement vers le socialisme (MAS), alors qu’il propose exactement la même chose : encore et toujours l’extractivisme », déplore Stasiek Czaplicki, économiste environnemental bolivien.

Depuis l’époque coloniale, l’histoire du pays andin est intimement liée à l’exploitation de ses ressources. De l’or à l’étain, en passant par le cuivre, l’argent ou encore le caoutchouc, l’économie bolivienne a toujours reposé sur ses matières premières. Sous Evo Morales, au pouvoir de 2006 à 2019, la nationalisation des hydrocarbures avait été présentée comme une « seconde indépendance économique ».

Pendant quelques années, les revenus élevés issus de ces exportations ont permis de financer des programmes sociaux massifs, réduisant la pauvreté de près de 20 points entre 2006 et 2014. Vingt ans plus tard, après la chute des ventes de gaz, la dépendance envers ces rentes a plongé le pays dans la crise économique, mais le discours reste le même.

« Malgré les belles années Morales, le pays est resté très pauvre, précise Stasiek Czaplicki. Et pourtant, selon les responsables politiques, il a été béni d’avoir autant de ressources, quand bien même on ne réussit pas à s’industrialiser. À aucun moment ils ne remettent en question cette tradition d’exploitation de nos matières premières. »

Paz Pereira, « l’option la moins pire »

Pendant les deux mois d’entre-deux-tours, les mentions du changement climatique et les engagements pour l’environnement ont été rares*.* Pour Ángeles Mamani, militante environnementale à Sucre, la capitale constitutionnelle du pays, ce silence est lourd de sens : « La crise environnementale n’est pas à l’ordre du jour politique. Le président promet le développement, sans dire à quel prix. La déforestation, la sécheresse, les feux sont des conséquences directes de ce modèle. »

Ces arguments seront loin d’arrêter la nouvelle équipe au pouvoir, qui a déjà promis plus de concessions minières et davantage d’explorations pétrolières. Dans la réserve naturelle de Tariquía, dans le sud du pays, Andrés Miranda se prépare déjà au pire. « Nous avons déjà été criminalisés et accusés d’être contre le progrès. Les compagnies vont redoubler d’efforts si le mot d’ordre est à nouveau de creuser. » 

Ce défenseur environnemental a été attaqué plusieurs fois par la justice bolivienne pour avoir tenté d’empêcher des entreprises pétrolières d’entrer dans cette zone protégée. Néanmoins, il veut accorder le bénéfice du doute à Paz Pereira, originaire de la région : « C’était l’option la moins pire, peut-être qu’il aime Tariquía autant que nous. »

La promesse de croissance faite par Pereira avec son slogan « Capitalisme pour tous » pourrait cependant bien se trouver aussi dans le lithium. La Bolivie en détient les plus grandes ressources mondiales, notamment sous le salar d’Uyuni. Or, l’extraction de ce métal indispensable à la fabrication des batteries électriques s’annonce tout aussi destructrice pour les écosystèmes et les communautés locales.

Iván Calcina, représentant de la communauté de Nor Lípez, voit déjà les effets de l’extraction sur son territoire. « C’est devenu très sec, la faune s’en va, déplore-t-il. Aucune étude d’impact environnemental n’a été réalisée, et l’eau manque déjà. Nous attendions cette élection avec plus de crainte que d’espoir, car nous avons vite compris que cela n’allait pas les arrêter, au contraire. »

Les intérêts de l’agrobusiness

Dans la région amazonienne, cette élection était très appréhendée également. « Le MAS n’a jamais été exemplaire en termes d’écologie, mais il parlait encore de Pachamama [la « Terre-Mère » – ndlr], remarque Ruth Alipaz Cuqui, militante indigène du parc Madidi, sanctuaire de biodiversité. Aujourd’hui, on sait que la nature n’a plus d’importance. » Depuis plusieurs années, le territoire a vu l’exploitation aurifère illégale se multiplier, contaminant les rivières au mercure – métal lourd très nocif utilisé pour l’extraction d’or – et mettant en péril leurs modes de vie.

Rien que dans le río Madre de Dios, affluent de l’Amazone, les autorités du département de Pando ont recensé 546 dragues en 2023, dont la moitié opérées illégalement. « Le prochain gouvernement est une menace pour nos territoires indigènes, qu’il vise à supprimer, dénonce Ruth Alipaz. L’objectif est clair : permettre un accès plus facile aux ressources naturelles qu’ils renferment. L’État ne veut pas s’opposer à ces puissances économiques, il veut leur laisser le champ libre. Lutter contre cela devient de plus en plus difficile. »

Autre fléau : les incendies. En 2024, la Bolivie est devenue le deuxième pays dans le monde avec le plus de pertes de forêts primaires, avec un record de 1,4 million d’hectares disparus, selon l’observatoire Global Forest Watch. « Les incendies sont la conséquence de l’expansion de l’agriculture et de l’élevage dans le pays. La fumée nous rend malades et détruit nos récoltes », alerte la militante Ángeles Mamani à Sucre.

Depuis l’arrivée d’Evo Morales au pouvoir, l’État s’est allié aux élites de l’agrobusiness, assouplissant notamment les restrictions de défrichement. Les ambitions de son successeur à ce sujet sont floues. Dans des déclarations publiques, Pereira s’est montré fermement opposé aux fameuses lois incendiaires – un ensemble de décrets autorisant les brûlis contrôlés pour l’expansion agricole promulgué par le MAS –, mais son programme officiel ne contient aucune mesure concrète pour freiner la déforestation, réduire les incendies ou limiter l’expansion de la frontière agricole.

Si la question écologique est si absente du débat public, c’est qu’elle dérange des intérêts puissants. « Les gouvernements ont peur de proposer des alternatives qui bousculent l’ordre établi, parce qu’on les accuserait d’être anti-développement et anti-entreprises », déplore Ángeles Mamani. Un constat que partage l’économiste Stasiek Czaplicki : « Les secteurs minier et agricole financent toutes les campagnes électorales et possèdent les principales chaînes de télévision. S’y opposer, ce serait un suicide politique. » 

Et pour cause, en Bolivie, ces groupes ont un pouvoir de mobilisation considérable. De peur d’en subir les conséquences, les dirigeants successifs ont préféré composer avec eux. Cette complaisance ne date pas d’hier : tous les gouvernements ont contribué à marginaliser le mouvement écologiste. « À l’extérieur, on continue d’entendre qu’Evo Morales était un président écologique, mais il n’a pris aucune mesure sérieuse en faveur de l’environnement », insiste l’économiste. 

En dépit de la situation, le 6 octobre 2025, l’Union européenne félicitait le président sortant Luis Arce pour son engagement climatique. Un affront pour les militants du pays. « Ce gouvernement n’a rien fait pour nous, l’extractivisme a toujours été sa priorité, s’indigne Ruth Alipaz. Et le suivant sera pire. Alors quoi ? Il recevra aussi une médaille ? »

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Victorieux, Paz Pereira promet de « redonner un rôle » à la Bolivie

Après l’élimination de la gauche au premier tour de l’élection présidentielle, le 17 août, Rodrigo Paz Pereira et Jorge « Tuto » Quiroga s’affrontaient pour la succession de Luis Arce, le chef d’État sortant, issu d’un Mouvement pour le socialisme (MAS) en pleine implosion.

Si les deux hommes se situent à droite, Paz apparaissait comme l’option la plus modérée, portée par un colistier très populaire, tandis que Quiroga incarnait l’option la plus radicale.

Paz l’a finalement emporté, selon le Tribunal suprême électoral (TSE), avec 54,6 % des suffrages. « Il a gardé un ton très calme, très centriste, [adapté à] ceux qui veulent un changement, mais pas un changement radical », a indiqué la politiste Daniela Keseberg à l’AFP. S’il peut compter sur le plus grand groupe parlementaire à la chambre basse (49 sièges sur 130), il ne dispose pas d’une majorité absolue à lui seul.

Son élection a été saluée par le chef de la diplomatie états-unienne, Marco Rubio, trop heureux de célébrer « une occasion de transformation » après deux décennies de pouvoir du MAS.

« Il faut ouvrir la Bolivie au monde et lui redonner un rôle », s’est réjoui le gagnant dimanche soir, tandis que son vice-président élu, Edmand Lara, en appelait « à l’unité et à la réconciliation entre les Boliviens ».

Fabien Escalona

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Gaza entrevoit une lueur : Israël et le Hamas s’accordent sur un cessez-le-feu, première étape du plan de paix voulu par Donald Trump. L’accord prévoit l’arrêt des combats, la libération d’otages et l’ouverture de l’aide humanitaire. Quelques camions ont déjà franchi Rafah. Mais sur le terrain, les bombardements se poursuivent. Et Netanyahu tempère déjà : la trêve ne prendra effet qu’après l’aval du gouvernement israélien, ce jeudi.
Sous pression américaine, le Premier ministre israélien s’aligne sur la feuille de route de Trump. Un virage brutal pour celui qui jurait encore ne négocier qu’“sous le feu”. Mais la manœuvre est périlleuse : en Israël, son extrême droite menace de faire chuter son gouvernement s’il met fin à la guerre. Et en coulisses, Netanyahu reste empêtré dans des procès pour corruption, retardés au nom de “l’urgence nationale” mais lui faisant risquer 10 ans de prison.
Entre Washington, Tel Aviv et Gaza, le chef du gouvernement marche sur un fil. Le plan Trump, présenté comme historique, consolide surtout le contrôle occidental et colonial. Il marginalise toute réelle perspective d’un État palestinien pleinement souverrain. Pour les habitants de Gaza, cette trêve n’est pas la paix : juste une pause dans une guerre d'anéantissement qui dure depuis trop longtemps.

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Népal, Philippines, Madagascar, Maroc, Pérou : les révoltes de la « Gen Z » se multiplient à travers le monde, avec pour banderole le drapeau pirate au chapeau de paille du manga One Piece. Et c’est en Indonésie que ce mouvement mondial a pris racine, lorsque la jeunesse s’est soulevée contre un régime corrompu et violent.

Retour sur cette boule de neige continentale pour le deuxième épisode de l’Actu des Oublié.es DOUBLAGE Marylou

MÉDIAS Gavroche Thaïlande Asialyst Jakarta Post Kalam Népal Courrier International Mediapart

https://www.europe-solidaire.org/spip.php?article76075#nh3 #BubarkanDPR #IndonesiaGelap

MUSIQUE 1’11 Gen Z #Nepal Youth Protest 18’06 Xigod • Ghayal Freestyle 25’01 Blinkx • Gen-Z Protest 28’15 Tikus Di DPR • HIP HOP

VISUEL Drapeau pirate au chapeau de paille de One Piece, Mexique, 2023 Autrice : Ferfive

Présentation de L’Actu des oublié.e.s

Les oublié.e.s. Les invisibles, les précaires, les laborieux, laborieuses pris.e.s dans l’œil du cyclone capitaliste ; les peuples ou groupes sociaux dont l’existence même est menacée ; celles et ceux que l’on ignore parce que le monde médiatique les a oubliés et qui lèvent le poing dans l’ombre, bien à l’abri du regard des caméras et des micros.

Leur résistance quotidienne, leur soulèvement spontané, leurs expériences sociales soufflent un espoir déterminé, sèment les graines des pratiques futures, s’érigent avec courage en rempart contre l’obscurantisme. Quand un peuple, ou une portion d’un peuple, retrouve sa liberté de parole, expérimente l’auto-organisation et des formes inédites de solidarités et de partage, la transformation sociale commence. C’est peut-être ça, le point de départ d’une révolution. L’instant où les acquis moraux et sociaux d’un évènement, d’une période, font dire à des millions de personnes réunies : Nous ne reviendrons pas à la normalité.

Voilà ce que raconte l’Actu des Oublié.e.s.

Face à la violence crasse et aux ruses décomplexées de l’idéologie néo-libérale qui détricote nos systèmes de santé, épuise les terres et s’enrichit sans partage, opposons les initiatives qui nous rendent collectives, solidaires, et mues par d’heureuses perspectives .

Vingt minutes, deux fois par mois, pour combler le vide laissé par les actualités de ceux dont on parle tout le temps et pour ne pas oublier que nous ne sommes pas seul.e.s. Bien au contraire.

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Reportage disponible jusqu'au 22/06/2028 L’islam devient un moteur inattendu de l’écologie en Indonésie, le plus grand pays musulman au monde, où foi et urgence climatique s’allient pour transformer la société.

Des fatwas contre la déforestation, des sermons consacrés à la protection de la planète, des mosquées réaménagées avec des panneaux solaires et des systèmes de recyclage de l’eau : en Indonésie, l’écologie devient un devoir religieux. Le modèle suivi pour cette révolution spirituelle, la mosquée d'Istiqlal, à Jakarta, la plus grande mosquée d'Asie élue premier lieu de culte écologique au monde. Objectif : convertir 70 % des 800 000 mosquées du pays en “éco-masjids”. Dans les écoles coraniques, de futurs imams se transforment en “prédicateurs environnementaux”. Sur le terrain, des “armées vertes islamiques”, reboisent les montagnes de l’île de Java, enseignent l’agriculture durable et mènent des prières collectives, au nom de la préservation de la création divine. Même les plus hautes autorités religieuses, comme le Conseil indonésiens des oulémas publient des fatwas vertes contre les crimes environnementaux. Ce rapprochement entre pouvoir politique et institutions religieuses vise un objectif commun : atteindre la neutralité carbone d’ici 2060. Mais ce mouvement exemplaire n’échappe pas à la critique. L’Indonésie est l’un des plus grands producteurs de charbon au monde, et le premier producteur de nickel. Les ONG de protection de la nature dénoncent une approche trop centrée sur la responsabilité individuelle et silencieuse face aux grands pollueurs industriels. Certains leaders religieux, eux-mêmes impliqués dans des projets miniers controversés, brouillent le message. L’équipe d’ARTE Reportage a rencontré ceux qui veulent faire de l’Islam un levier écologique majeur, entre engagement sincère, contradictions et intérêts croisés.

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