Petite balle pour la gauche qui ne se mobilise pas pour les quartiers, ça fait plaisir à l'entendre hors des cercles anti-impérialistes (bien que je ne m'y attendais pas!).
this post was submitted on 04 Dec 2025
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France Digeste
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Conversations francophones dans un espace inclusif et modéré.
Comme c/france mais avec zéro tolérance pour les réacs : exclusion permanente immédiate.
Les règles sont simples :
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- Participez avec sincérité (trolls = dehors)
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founded 10 months ago
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Oui le mythe de l'entrisme islamo-gauchiste entre la gauche radicale et les quartiers populaires s'effondre face aux études sur la sociologie du vote, la réalité est à l'inverse total.
D'après IFOP 2022 par exemple, non seulement l'abstention reste le grand gagnant historique des villes populaires, mais en plus, la gauche y est en chute libre…
Les divers candidats de gauche rallient aujourd’hui à peine plus d’un tiers (36%) des suffrages dans les villes périphériques les plus pauvres de France alors qu’ils en captaient plus de la moitié (54%) en 2012.
On voit le travail de proximité fait par LFI pour tenter de sauver la situation, même s'il est insuffisant :
Avec 26% des voix (dont 20% rien que pour Jean-Luc Mélenchon), les candidats de la gauche radicale (Mélenchon, Roussel…) dominent largement les représentants d’une gauche modérée (Jadot, Hidalgo…) qui y captent aujourd’hui trois fois moins de voix (10%) qu’il y a dix ans (36,4% en 2012).
C'est l'extrême droite qui a repris les voix de beaucoup de gens trahis par le PS et Macron (perçus comme de gauche lol) :
les droites dans leur ensemble y attirent désormais la moitié des suffrages (49% aujourd’hui, contre 40% en 2012) mais cette « droitisation » est surtout le fruit d’une hausse continue des voix en faveur de la droite radicale : les trois principaux candidats nationalistes (Eric Zemmour, Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen)
C'est pour ça qu'il va y avoir une grosse mobilisation de la gauche radicale pour les municipales de 2026, il faut reprendre de zéro le travail local que le PS a complètement saboté en mettant en place puis en perdant des baronies qu'ils essayaient de transformer en dynasties.
Les militants d'un peu toutes les gauches radicales se rallient derrière LFI sur ce coup en croyant en leur promesse qu'il n'y aura pas de baronies et qu'un maire élu devra laisser sa place après deux mandats, jusque-là ils ont bien fait le travail d'écarter ceux qui s'accrochent trop à leur poste de député donc on peut y croire, mais c'est difficile de faire confiance de nouveau à un parti après les trahisons du PS… espérons que ça amène à quelque chose, à minima dans la lutte contre le RN.