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A Callelongue, Marseille, s'ouvrait au public le 1er juillet 1967 le téléscaphe, dans le cadre de l'opération "20 000 lieues sous les mers". Le reportage de l'INA, via caméra embarquée, suit les premiers visiteurs dans leur périple subaquatique : l'embarcation à bord des cabines sphériques, la plongée progressive dans la baie, et la remontée.

Dans les années soixante, alors que le tourisme littoral est en plein essor, l'accès au monde sous-marin reste un privilège, même si masques et tubas se généralisent. Les films du commandant Cousteau ont contribué à susciter la curiosité. On assiste là à l'une des premières tentatives pour permettre à tous d'y accéder.

D'après la définition du Petit Robert 2007, le téléscaphe est un " téléphérique sous-marin composé de cabines de plexiglas transparentes soutenues par un câble ". C'est en 1966 que Denis Creissels, ingénieur aux Téléphériques du Midi et son ami James Couttet, champion olympique de ski, eurent l'idée de créer un téléphérique sous-marin. Un an plus tard, le 1er juillet 1967, le téléscaphe de Callelongue ouvrait les portes de ses quatre cabines de couleur jaune au public. Chacune d'elle pouvait accueillir six personnes assises et se composait d'une partie supérieure équipée de six vitres ainsi que d'une sorte de chariot métallique servant de "lest". La cabine s'ouvrait par le haut en coulissant sur un axe central. Pour un total de douze francs, les visiteurs découvraient les fonds marins au cours d'une traversée de dix minutes, à dix mètres sous l'eau, sur une distance de 500 mètres aller-retour au pied du Cap Croisette. Un plongeur assurait la sécurité en nageant près de la cabine, prêt à intervenir en cas d'urgence pour la ramener à la surface en la désolidarisant de son socle. Cependant l'histoire du téléscaphe de Callelongue fut brève. En effet, un an à peine après sa mise en service régulière, le télégraphe ferma par manque d'argent et de soutien. L'aventure aura coûté deux millions de francs et aura permis à 31 000 personnes de profiter de la découverte de la faune sous-marine.

Aujourd'hui, quelques vestiges de cette expérience éphémère subsistent au bout de la route de la calanque de Callelongue : les restes de la station d'accueil et de grandes roues rouillées. Des projets de réhabilitation du téléscaphe avaient été évoqués dans les années 1990 mais ils n'ont jamais abouti. Aujourd'hui, cet accès touristique au monde sous-marin s'est généralisé de diverses manières. Dans la plupart des ports, ce sont les aquascopes, sorte de soucoupes flottantes à larges hublots, qui permettent aux visiteurs la promenade sous-marine à faible profondeur.

Ely Boissin, Mystères et Histoires des Calanques, Ed. Pour le livre, Marseille, 2002

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